;just coming& first meeting — Meredith (pv)

1.38 pm in newark international airport.
just coming& first meeting, so how she looks ?
topic privé = meredith ;;

PARIS -

« roissy-charle de gaulle. »

La joue plaquée contre la vitre, le teint blafard et de légères poches foncées apparaissant sous ses yeux, voilà comment la jeune française traversa Paris, sa ville natale et pourtant, dans laquelle elle n’avait passé que quelques jours dans toute sa vie. En temps ordinaire, elle aurait tout excitée, s’émerveillant de tout comme de rien = du chien qui pissait sur le poteau jusqu’à l’immense avion qui passait au dessus d’elle. mais, là, rien. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment la tête à ça. En effet, ce matin, elle avait été contrainte d’être tirée des bras de Morphée par l’horrible son de son réveil alors qu’elle n’avait dormi que deux petites heures en deux jours puisque la nuit dernière, elle l’avait passé à chercher les affaires et à régler quelques détails pour son départ et la soirée précédente, elle avait fait la fête avec des amis qu’elle ne verrait plus avant un moment. C’était donc la raison pour laquelle elle n’avait pas voulu dormir : pour éviter de ne pas en profiter assez !
Ôh, bien entendu, vous pouvez dire qu’elle aurait pu régler les préparatifs avant pour pouvoir se reposer avant de partir mais disons que Pimprenehl n’est pas vraiment une fan de l'expression = « pourquoi repousser au lendemain ce que l'on peut faire de suite ». De nature spontanée, elle avait toujours tout fait à la dernière minute, ainsi, ce jour-là n’échappa à la règle. Elle avait du faire en quelques heures = ses bagages, réserver les billets d’avion mais aussi savoir comment reconnaitre cette correspondante chez qui elle allait vivre, Meredith. Et il faut savoir que - lorsqu’elles parlèrent de cela -; si pour cette dernière, il était seulement 22h, pour Pipim’, il s’averait être quatre heure du matin. Et oui, les désavantages des décalages horaires... Bref ; après s’être réveillée, elle passa par la douche, s’habilla, attrapa ses bagages et prit sa voiture en direction de l’aéroport. Là, elle prit l’avion pour Paris puisqu’aucun vol ne partait de Béziers, ville où elle habitait. Et après un peu plus d’une heure au dessus des nuages - heure pendant laquelle elle n’eut pas le loisir de dormir car elle avait préféré s’amuser avec un gosse qui avait le siège à côté d’elle, elle avait enfin retrouvé la terre ferme...

Là voilà à l’aéroport de Paris et c’est donc là que nous la retrouvons... Ses valises autour d'elle, son sac à dos posé sur ses genoux, à moitié affalée sur l’un des sièges d’une des navettes qui faisaient le tour de l’immeuble et qui était là pour les gens comme elle : ceux qui partent longtemps et prennent donc énormément d’affaires. Puis, alors que ses paupières se fermaient lentement bien qu’elle lutait contre, elle sentit le véhicule freinait de plus en plus jusqu’à être immobilisé. S’eut le mérite de la réveiller. enfin, provisoirement. Elle se pressa alors de sortir avec tous ses bagages et se dirigea à l’intérieur de l’aéroport. Elle s’informa donc de l’endroit où elle devait embarquer et se déchargea de ses valises à l’endroit prévu, après quoi : elle partit se réveiller à la caféine.
Après avoir enchainé son cinquième expresso, elle se décida à s’approcher de l’endroit où on lui avait dit de se rendre. S’en suivit toutes les pratiques de sécurité : scann, relevé de son identité, etc. Les américains devenaient parano avec les attentats qu’il y avait eu quelques années plus tôt et les douaniers se montraient de plus en plus vigilant mais, n’ayant rien à cacher = elle put enfin atteindre l’avion. Malgré tous les cafés qu’elle avait pu boire, elle ne vu même pas l’une des hôtesses faire ses démonstrations d’urgence car elle s’endormit. Après quelques heures d’un sommeil bien mérité, elle se réveilla dans les airs. Ayant reprit des couleurs, on remarquait tout de suite ce large sourire sur son visage. Elle resta ainsi sans rien faire quelques temps avant de s’ennuyer et s’amuser à imaginer des histoires en donnant des formes précises aux nuages. telle la gosse qu’elle était dans l’âme. Bref ; inutile de vous décrire minute par minute le moindre de ses faits et gestes car ça en deviendrait bien trop ennuyant. Mais, après huit heures passées assises sur un siège inconfortable, une voix annonça qu’ils allaient atterrir.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

NEW-Y0RK -

« newark international airport. »

Après les légères turbulences décrites par la voix, les passagers durent patienter quelques minutes avant de pouvoir quitter leur siège. Attrapant le seul sac donc elle ne s’était pas séparée = son eastpack bleue clair sur lequel on retrouvait divers dessins ou messages de ses amis, elle suivit le groupe et descendit de l’avion. Enfin elle en avait finit avec ses avions ! Mais, à peine fut-elle sur ses deux pieds qu’on lui réclama ses papiers et ce, sans la moindre politesse. Inutile de vous dire qu’au début, elle ne comprit pas ce qu’on lui demandait mais après quelques mimétismes de la part de son interlocuteur, elle finit par sortir ses papiers. Il vérifia la photo ainsi que d’autres petites choses alors que Pimprenehl ne pouvait s’empêcher d’afficher un mauvais sourire. Et voilà pas qu’en plus d’être désagréable, il déclara =

it’s ok, Alice Deschanel.

Cette fois-ci elle comprit et, il aurait mieux valu pour le gorille que ce ne fut pas le cas car elle détestait qu’on l’appelle par son premier prénom. Elle ouvrit la bouche s’apprêtant à déverses un flot de jurons à l’encontre du douanier mais s’en retint en se rappelant que de toute façon, il ne comprendrait pas ce qu’elle raconterait. Pestant alors dans ses pensées, elle lui arracha presque les papiers des mains et fit volte face en marmonnant pour elle-même =

Espèce d’abruti !

Puis, elle se mit à avancer, légèrement perdue. Tout autour d’elle, elles voyaient des gens parlant une langue qu’elle ne comprenait pas... certains s’enlaçaient, s’étreignaient... Le regard perdu, se sentant infiniment petite, elle reprit ses esprits lorsqu’elle vit une petite fille sauter au coup de ce que Pimprenehl supposa être comme son père. Elle réalisa alors qu’elle devait l’appeler. Oh, non pas pour lui dire pour qu’elle était bel et bien arrivée mais surtout pour lui dire qu’elle était partie. Et oui, elle n’avait pas jugé utile de le prévenir avant car, le connaissant, il aurait refuser qu’elle parte et aurait même été jusqu’à se servir de son grade dans l’armée pour faire interdire les vols en direction des usa en prétextant avoir entendu une discution parlant d’attentats contre eux par des personnes françaises.
Ainsi, elle avait donc décidé de l’appeler une fois arrivée, une fois qu’il ne pourrait plus agir. Sortant donc son portable de sa poche, elle composa le numéro du portable de son père. Une fois qu’il eut décroché, elle déclara sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit = « Hey ’pa ! dis, tu te souviens de Meredith, la fille avec qui je parle grâce au site d’anglais sur lequel tu m’as obligé à m’inscrire ? Ouais bàh, elle m’a proposé d’aller chez elle et j’ai accepté. Allez, à plus ! ». Elle raccrocha aussitôt et éteint son portable pour éviter qu’elle ne soit tentée de décrocher si jamais il téléphonait.

C’est alors qu’elle se rappela pourquoi elle était là, ou du moins, qu’elle le réalisa réellement. Elle allait enfin voir, pour de vrai, en chair et en os, cette très chère Meredith ! Aussi, un mélange de sentiment virent à se confondre à ses pensées. Elle devint à la fois excitée par cette rencontre mais aussi stressée : parler par messenger s’avérerait sans doute plus facile que trouver un sujet de conversation à vive voix...
C’était bien l’une des rares fois où la blonde se sentit mal à l’aise, réalisant ce qu’elle avait accepté. Elle préféra alors chasser ce genre de pensées de son esprit en ne gardant uniquement que la partie qui concernait le fait qu’elle allait enfin la voir ! Certes, elle avait vu quelques photos d’elle mais, toutes étaient assez flous et on ne voyait que très rarement bien le visage de Meredith. Il faut dire que celles que Pipim’ lui avait envoyé n’était pas beaucoup meilleure. Disons que son père l’obligeait à ne pas envoyer de très bonnes photos dans le cas où Meredith ne serait pas la fille de vingt ans qu’elle prétendait mais plutôt un psychopathe.

Et malgré tous les avertissements de son géniteur, la demoiselle ne s’était jamais sentie en danger, pas même à cet instant. Elle avait bien trop confiance en cette fille qu’elle n’avait jamais réellement connu pour penser que son père ait pu avoir raison. C’est pourquoi, inconsciente et un large sourire fissurant son visage, elle se mit à parcourir l’aéroport, balayant chaque pièce du regard en cherchant la jeune McOwen. Elle avait oublié qu’il y avait peu de chance pour qu’elle la reconnaisse puisque le code qu’elles avaient mis en place n’était que dans un sens = c’était Pimprenehl qui devait se vêtir d’une manière précise (à savoir, un jean assez large mais surtout : un tee-shirt superman et des converses que Pipim’ avait décrite comme originale. il faut dire que le fait qu’elle les ait customisé, qu’on y retrouverait des taches, des trous, des dédicaces un peu partout les rendrait, en effet, originales) pour que Meredith la reconnaisse, et non l’inverse... Néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de la chercher, dévisageant toutes les filles qui pouvaient lui ressembler de près comme de loin.

Aujourd'hui s'avérait être une très bonne journée pour la diva! Sa correspondante française débarquait à New-York. Voilà déjà un moment que les deux jeunes femmes parlaient sur msn, et après des débuts très difficiles pour que Merry parle français et Pim parle anglais, les deux filles réussirent de mieux en mieux à se comprendre. Et cela avait accrocher! Car il y a un mois environ, Meredith avait proposé à Pim de venir habiter un temps chez elle à New-York, dans son grand appartement, bien trop grand pour elle seule! Et celle-ci avait accepté avec joie! Depuis les deux jeunes femmes comptaient les jours, elles attendaient avec impatience de se voir enfin en réalité! Meredith s'était levée avec cette seule pensée! Elle devait attendre encore un moment avant d'aller à l'aéroport. L'avion devait normalement atterir à 12h30, et il n'était que 9h30. Elle alla même d'elle même ouvrir ses rideaux, Christie n'ayant pas eut le temps de lever le petit doigt. Elle attrapa un haut rouge qu'elle avait acheté la veille à Abercrombie & Fitch, un jean Morgan et des talons aiguille exactement de la même couleur que son haut. Elle se dirigea vers la salle de bain et prit sa douche avant de se coiffer, se maquiller, le petit train train matinal et quotidien quoi! Elle sortit de sa salle de bain tel une gravure de mode, mais pas vulgaire, classe. Des anneaux rouges se montraient entre ses belles boucles blondes, car elle avait laissé ses cheveux détachés. Elle attrapa un petit sac à main rouge et y rangea le nécessaire. 11h. C'était tout? Elle tournait en rond dans son appartement avant de se décider à grignoter quelque chose! Pas très bien pour un top modèle mais bon, que voulez-vous le stress et l'attente c'est pas toujours terrible.

11h30. Meredith ne tenant plus elle se décida à y aller, le chauffeur de sa limousine, Ben, l'attendait devant son immeuble. Il vint lui ouvrir la porte en la saluant et elle esquissa un charmant sourire le saluant elle aussi. Il savait déjà où elle voulait aller et il démarra de suite se dirigeant vers l'aéroport de Newark à environ 40 minutes de chez la jeune femme. Meredith aimait aller à newark passant sous le tunnel de la East River. De l'autre côté de la rivière on voyait tout Manhattan. Elle se disait qu'elle avait vraiment de la chance d'habiter dans Big Apple à chaque fois qu'elle voyait Manhattan sous cet angle! Ils arrivèrent au terminal A et Ben fit descendre la jeune femme qui le remercia chaleureusement. Meredith se dirigea vers l'écran des arrivés. Son avion avait une demi-heure de retard et elle soupira. Elle patienta, encore et encore, allant se chercher une bouteille dos et faisant tous les petits magasins du terminal. 13h. Elle était planté droite comme un piquet, devant la porte des arrivés. Elle aperçut des personnes arrivés, parlant français! ca devait être cet avion! elle epiait la foule à la recherche de son amie, ne la distinguant pas encore de la foule. Elle se souvint alors de la façon dont devait être habillée la jeune femme! Un jean large, un tee-shirt superman? et? elle ne savait plus eh ben tant pis car elle voyait se dessiner le tee-shirt superman au loin! Elle reconnut le visage des photos! C'était Pimm! Elle souria attendant qu'elle avançe un peu faisant attention à ne pas la perdre des yeux. Alors qu'elle débarquait dans le grand hall, Merry s'approcha d'elle, lui touchant l'épaule pour l'arréter disant dans un français correct avec un fort accent!

- Bonjour Pim!

Elle adressa un jolie sourire à sa correspondante, la joie de la rencontrer se lisait dans le regard de la jeune femme! Elle avait envie de la prendre dans ses bras, car faire la bise n'était pas vraiment bien perçue aux Etats Unis comme en France, du coup elle ne savait pas comment réagir et resta droite davant la jolie blonde. Elle se tenta à nouveau en français toujours limité et correct mais qui restait très fluide tout de même!

- Tu as fait un bon voyage?

quand je mets en italique dans ce que dit Pimprenehl, c'est ce qu'elle dit en Français =P

La jeune fille continuait à marcher, inlassablement ou presque puisque, loin d’être patiente, elle finit par s’arrêter. Ne se laissant pourtant pas découragée par cette satané petite voix dans ses pensées qui insinuait délibérément que sa correspondante ne serait pas là à l’heure convenue, elle préféra penser que, puisque son vol avait une demie-heure de retard, Meredith avait du se diriger vers le coin " restaurants, librairies et cafés " pour patienter. Encore plus impatiente à l’idée de la voir pour de vrai, elle ne put s’empêcher d’accélérer le pas tout en essayant d’avoir l’air décontracté. Bàh quoi ? Fallait pas qu’elle ait l’air trop pressé parce qu’elle voulait pas non plus avoir l’air d’une débile si au passage, elle croisait la blonde qui était censé l’attendre ! Mais, peut-être aurait-elle fait mieux de courir car à présent, elle avançait vraiment bizarrement. La voir trottinait vers lui dans une sorte de pas sautillant aurait pu faire douter plus d’un en ce qui concerne l’état mental de la demoiselle surtout qu’ici personne ne la connaissait et ne savait donc qu’elle était totalement loufoque. M’enfin, peut-être que ces New-Yorkais finiraient par s’y habituer ?
Bref, revenons à nos moutons. De ce pas étrange, elle se dirigea vers la partie de l’aéroport où elle suspectait sa correspondance de se trouver. Une fois arrivée, elle finit le tour, détaillant chaque personne qui pouvait ressembler à mademoiselle McOwen sans pour autant la trouver. Ne perdant toujours pas espoir, elle resta tout de même sur place puisqu’elle avait entendu dire que, lorsqu’on était perdu, il valait mieux ne pas bouger, attendre patiemment qu’on vienne nous chercher. Enfin, il n’empêche qu’elle ne put s’empêcher de se diriger vers l’une des boutiques pour y acheter un café pour faire moins tache dans le paysage.
Là, elle peina avec son anglais de premier étage pour avoir ce qu’elle voulait mais finit tout de même par y parvenir. Après quoi, elle se dirigea vers une table où elle s’assit à une table en se mettant inconsciemment à observer les gens. Il ne lui manquait plus qu’un téléphone greffé à l’oreille et qu’elle se mette à parler anglais pour qu’elle ait l’air d’une New-Yorkaise. enfin, celles qu’elles avaient vu dans les films puisque, d’après eux, ils buvaient toujours du café. Allez savoir pourquoi ! Bref, tentant du mieux de les imiter, pour une fois, elle ne se rendit pas ridicule...

Les minutes passèrent et toujours pas de Meredith en vue, elle commença à s’impatienter et finit par quitter le camp, gardant son café qu’elle n’avait pas fini à la main. Se mettant à airer sur les lieux en se demandant où pouvait bien être passée sa correspondante, ses sens furent réveillés quand elle entendit quelques mots... en Français ! S’étonnant, elle leva la tête et s’arrêta sur le groupe de personnes qui parlait sa langue maternelle. Elle se mit à les suivre, là encore, sans la moindre raison sinon le fait que grâce à eux, elle n’était pas totalement perdue. Et c’est donc en marchant non loin d’eux qu’elle se retrouva non loin de l’endroit où elle était arrivée quand elle était sortie de l’avion. Sans vraiment le réaliser, elle avait presque oublié qu’elle était censée chercher une blonde qui faisait sensiblement sa taille et qui était américaine mais il faut dire que ce profil ressemblait à un bon nombre de personne autour d’elle !
Et voilà qu’au moment où elle commença à perdre espoir, un main se posa sur son épaule. Surprise, elle ne put réprimer un petit sursaut qui lui fit lâcher le gobelet qui contenait son café. Par une chance, il ne s’éclata par terre. Il eut juste le couvercle qui s’échappa laissant alors gicler une marre de café aux pieds de Pimprenehl qui se mit à pester, agacée d’en avoir pleins les pieds. ou plutôt : agacée d’avoir les pieds mouillés. Elle fit ensuite volte face, s’apprêtant à sermonner la personne avant de réaliser qu’il s’agissait de Meredith !
Aussitôt, son visage se décontracta laissant place à un sourire tout aussi chaleureux que celui de la jeune fille qui lui faisait face. La française ouvrit la bouche pour parler mais l'américaine la prit de cours en déclarant lui disant bonjour, à la française. Alors qu’elle s’apprêtait à répondre mais ce ne fut pas des dires qui sortirent de sa bouche mais plutôt un éclat de rire, pas méchant bien entendu... mais un rire à la fois d’excitation, à la fois nerveux. Et puis, entendre parler Meredith parlait, et même de la voir ne pouvait qu'enchanter la blondinette qui, en réalisant que sa réaction pouvait être mal prise répondit en reprenant son sérieux =

Hi Meredith !

Et oui, elle aussi essayait de parler la langue de sa correspondance mais, elle aussi était trahie par son accent qui sonnait encore plus faut que celui de son interlocutrice. En s’entendant parler, enfin plutôt, en s’entendant parler alors qu’elle avait essayé de prendre l’accent Américain, Pimprenehl n’avait pu s’empêcher de rire de nouveau. Oui, elle rigole de tout comme de rien mais comme on dit - enfin, comme dit Baloo, ’il en faut peu pour être heureux !’ et ce proverbe allait très bien à la demoiselle. Puis, toujours souriante, elle voulut la prendre dans les bras car, même si en France tout le monde fait la bise, en bon bisounours qu’elle ait, Pimprenehl a toujours fait des accolades pour saluer les gens ! Tout pleins de câlins, même aux gens qu’elle n’a rencontré qu’une fois... Mais, en connaissant la certaine ’pudeur’ des américains à ce sujet, elle fit tout pour se retenir... bien que ça lui couta énormément. Et il faut dire que la position raide de la jeune femme qui lui faisait face ne l’incitait pas à prendre des initiatives. Quand elle lui demanda comment c’était passé son voyage, le sourire de la demoiselle s’élargit un peu plus alors qu’elle se mordit la langue pour s’empêcher de rire encore une fois. Puis, elle déclara dans un mix de mots français et anglais, sans parler de son accent qui sonnait toujours aussi faux =

Très bien ! A force, c’était un peu long mais bon...

Elle grimaça en essayant d’imiter le sentiment de l’ennuie parce qu’elle n’était pas bien persuadée que sa correspondance ait comprit ce qu’elle voulait dire. A vrai dire, même elle était pas sure de ce qu’elle avait voulu dire. Et, sans crier garde, d’un seul bon, elle prit Meredith dans ses bras. Et oui, elle n’avait pas bien résisté longtemps mais que voulez vous ? Chassez le naturel et il revient au gallo ! Et puis, au pire des cas, Merry’ la prendrait pour une folle mais vu le degré d’intelligence de leur conversation sur msn, elle devait l’avoir comprit. Puis, après quelques secondes, elle la lâcha, se reculant légèrement et s’armant d’un sourire innocent au cas où son geste n’ait pas été bien vu par la jeune femme.

Meredith était donc tombé sur sa correspondante toute heureuse de l'avoir enfin trouver après une bonne demi-heure d'attente très stressante. Elle dévisageait un peu la jolie blonde qu'elle n'avait vu qu'en photo gardant un sourire naturelle qui montrait le bonheur qu'elle avait de rencontrer enfin sa confidente virtuelle. Elle aimait beaucoup son visage fin, et qui montrait une bonne humeur flagrante. Meredith était tout à fait naturelle, ne faisait preuves d'aucun artifices aux niveaux de sa parole, de ses gestes, de sa tenue comme elle le ferait comme avec les personnes descendu de la bourgeoisie new-yorkaise. Pim devait certainement être elle aussi une des rares personnes avec qui Meredith serait naturelle, donc gentille et enthousiaste, au lieu de son côté hautain et méchant. Elle fut surprise de voir le café sur les chaussures de la jeune femme, mais pour le moment elle n'en parla pas, essayant de rester dans le minimum de français qu'elle pouvait encore réussir à parler. Elle se concentra sur la jeune femme. Au début elle ne comprit pas la deuxième phrase que Pim dit, un mélange de français/anglais dont elle avait l'habitude sur msn mais alors à l'oral, une vrai catastrophe. Après un instant de longue reflexion elle comprit et dit dans un français toujours à peu près correct mais compréhensible.

- Je m'excuse. Je n'avais pas compris. Mais c'est bon! Je... Humm. je suis d'accord. L'avion est embêtant!

Elle se sentait pitoyable avec son français qu'elle trouvait de pacotille! Elle avait fait du français au lycée et continuait encore mais à très petite dose et c'était une langue qu'elle trouvait extrêmement dure. Il fallait avouer qu'elle avait toujours détester cette manière, pas la langue, mais les professeurs qu'elle avait eut étaient incompétent et cela ne l'avait pas beaucoup aidé! Et puis il lui fallait parler une deuxième langue, être billingue, pour un emploie future, et parce que il y avait beaucoup des hôtels de sa mère en France et elle s'était décidé à choisir le français, comme un challenge. Et c'est donc pour cela qu'elle avait décidé d'avoir une correspondante qui pourrait l'aider un peu dans sa tâche. Pour ce qu'il était de l'avion, Meredith l'avait prise de nombreuses fois pour aller en Europe et savait combien le voyage était long, même en jet privé! Elle esquissa un nouveau petit sourire à la jeune femme comme pour s'excuser de parler si mal sa langue! Et d'un coup, sans que Meredith ne s'y attende du tout, Pimprenehl la prit dans ses bras! Elle en fut étonnée tout d'abord, puis contente dans un deuxième temps, car elle serra la jeune femme, heureuse qu'elle est prise l'ignisiative. Car Merry ne l'aurait certainement jamais fait si celle-ci s'était abstenue à cause des principes américains. Merry fut amusée de voir un sourire naïf se dessiner sur le visage de Pim. Elle n'avait rien à craindre, elle n'auraitp as pu le prendre mal venant de sa part! Elle attendait tellement cette rencontre! Elle dit alors en anglais de façon impulsive

- Je suis vraiment contente de te voir en vrai et ici!

Elle avait parlé tout de même doucement et articulé pour que la jeune femme puisse comprendre! Elle aperçut un peu plus loin Ben lui faire un signe de la main, lui montrant qu'il avait récupérer la valise. Elle lui adressa un jolie sourire avant de retourner son visage vers sa correspondante. Enfin presque car une personne passa rapidement à côté d'elle les bousculant au passage. Mais Merry ne dit rien, fusillant la personne, une gamine qui s'éloignait encourant, du regard. En tant normal elle l'aurait arréter et l'aurait fait s'excuser mais pas là! Pour le moment elle ne ovulait que rien gâche cette journée, pas même une gamine impolie! Elle attrapa son ami par le bras, et bras dessus bras dessous, elle l'entraina vers la sortie en disant en français assez fluide car elle avait répéter cette phrase un paquet de fois depuis hier soir!

- Allez viens! Je vais te montrer New-York et l'appartement!

Elle l'entraina vers la grande limousine blanche, Ben ouvrant les portes de celles- ci en faisant un grand sourire à la correspondante de sa patronne dont il avait beaucoup entendue parler! Car Meredith et lui était plutôt proche, ils étaient amis on pouvait dire et lors des longs trajets en limousine il leur arrivait de parler et parler sur la vie de la jeune femme! Elle attendit à côté de Ben que son amie entre en premier!

Tout excitée, si elle s’était écoutée, elle se serait mise à faire une danse des plus étranges qui aurait plus ressemblait à la danse de la pluie qu’à autre chose mais il fallait faire bonne impression = ne pas passer tout de suite pour une folle car, si elle pouvait se le permettre sur msn, c’était loin d’être le cas dans la réalité surtout qu’elle avait besoin de l’appuie de sa correspondance, pour ne pas loger sous les ponts entre autre. Ainsi, pour s’empêcher de faire le moindre mouvement suspect, elle mit ses mains derrière son dos comme un enfant qui voulait cacher quelque chose l’aurait fait.
Et, en essayant d’être le plus discrète possible, elle jaugeait de la tête au pieds son interlocutrice qui en faisait autant. Elle était exactement comme Pimprenehl l’avait imaginé, et même mieux ! Quand elle remarqua que le regard de la jeune américaine c’était posé sur ses converses couvertes de café, en voyant l’expression qui était apparu sur le visage de Meredith, la française s’accrocha un nouveau sourire innocent. Peut-être qu’en Amérique, ils étaient tellement habitués à boire du café qu’il n’en faisait jamais tombé, même lorsqu’ils étaient bousculés ? Ou bien peut-être que c’était des extraterrestres qui avaient un certain magnétisme avec le café et de ce fait, qu’ils n’en renversaient jamais ou quelque chose du genre ? Peu importe, elle éluderait cette question plus tard; elle était bien trop préoccupée par la jeune femme en face d’elle pour se commencer dans un long débat dans lequel des centaines d’hypothèses aussi peu probables les unes que les autres défileraient.

A la place de cela, elle préféra écouter Merry’ et essayer de comprendre ce qu’elle disait parce que même si elle maitrisait le français bien mieux que Pimprenehl ne maitrisait l’anglais, son accent n’était pas parfait et la blondinette avait parfois du mal avec certains mots ce qui ne facilitaient pas la tache. Lorsqu’elle eut comprit ce que voulez dire la jeune fille, elle sourit et montra le pouce comme pour faire " top " et, dans le cas où là encore, ce ne serait pas très courant chez les Américains, elle rajouta " perfect ". Oui, ça n’avait aucun rapport avec ce que venait de dire Meredith, enfin, en quelques sortes si parce qu’elle la félicitait pour son français. Oui, un changement assez direct mais quand on connait un peu Pimprenehl, on sait qu’on doit s’attendre à tout; et principalement à des changements complets d’une seconde à l’autre. A vrai dire, ce petit geste était à l’intention du petit sourire désolé que la jeune femme avait adopté, comme si elle cherchait à s’excuser de son niveau qui était plus que convenable que celui de Pimprenehl qui, elle, peinait déjà à se présenter en anglais.

Mais voilà qu’après que Pimprenehl l’est prise dans les bras, Meredith se mit à parler anglais et même si elle pensait l’avoir fait lentement, la française ne comprit qu’un mot sur quatre. Néanmoins, elle fit mine d’avoir tout compris et acquiesça d’un signe de la tête accompagné d’un large sourire bien qu’une chose la trahissait encore, le léger arc que dessinait ses sourcils. Espérant tout de même que sa correspondance ne l’eut pas remarqué, elle la vit tourner légèrement la tête comme pour observer quelque chose. Curieuse, elle ne put s’empêcher de l’imiter en essayant d’être le plus discrète possible. seulement, elle ne vit rien de bien étrange sinon un tas de taxis, de personnes et de... limousines. Leur nombre impressionna la jeune fille, elle qui n’en avait jamais vu une seule ! Elle s’apprêta à faire une remarque à ce sujet mais une gamine bien trop pressée la bouscula. Se tournant vers elle en l’accrochant par la manche pour lui tirer des excuses, elle réalisa que ce n’était pas la meilleure des manières pour qu’elle se fasse bien voir de Meredith surtout si la fille avait été l’une de ses connaissances. En prenant conscience de cela, elle lâcha automatiquement la fille qui repartit de plus belle après s’être arrêter quelques instants, retenu parce quelque chose qu’elle ne pouvait voir. Elle se contenta de la foudroyer du regard mais ce ne fut que quelques instants car peu de temps après, ce fut elle qui fut attrapée par le bras. Arquant les sourcils, elle baissa la tête pour voir ce qui se passait quand elle réalisa que c’était sa correspondante. Se décontractant presque immédiatement, elle se remit à sourire niaisement.
Après quoi elle fut entrainée vers la sortie, bras dessus bras dessous, par la jeune Américaine alors que cette dernière déclara qu’elle devait lui montrer l’appartement et New-York. Accélérant le pas pour être à la hauteur de son interlocutrice, une fois qu’elles furent dehors, elle se laissa diriger vers une magnifique limousine blanche. Au début, elles croyaient qu’elles allaient passer à côté sans laisser le temps à Pimprenehl de l’admirer jusqu’à ce qu’elles s’arrêtent net devant. De nouveau ses sourcils se froncèrent alors qu’elle observa le conducteur de la voiture qui était à côté, ouvrant sagement la portière. Ce n’est que lorsqu’il lui fit signe d’avancer qu’elle comprit que c’était le moyen par lequel elle visiterait la ville. Émerveillée, elle fit un léger saut avant d’entrer dans la voiture en s’exclamant en français - oubliant totalement le fait qu’elle devait parler lentement si elle voulait se faire comprendre - =

P*tain ! J’y crois pas ! dire que j’en avais jamais vu en vrai ! maintenant je vais pouvoir entrer dans une !

Toute excitée, elle se pressa en adressant un large sourire à l’employer. Une fois à l’intérieur, elle se crut dans un décors de films ce qui lui valut un léger gloussement alors qu’elle se dirigeait vers la banquette bien plus confortable que tous les sièges de voiture sur lesquels elle s’était assise. Toujours aussi incrédule, elle ne pouvait s’empêcher de regarder de tous les côtés, observant le moindre recoins et si cette scène avait été un manga, on aurait vu apparaitre des étoiles dans ses yeux tant elle était aux anges. Quand son regard se posa sur des espèces de tiroir, elle dut s’enfoncer un peu plus sur le fauteuil pour résister à la tentation de la voiture. Puis, pour les oublier, elle reposa son attention sur sa correspondante en déclarant toujours aussi enjouée =

Tu m’avais pas dit que tu voyageais en limousine !

Là encore, elle avait parlé vite et français et ce par habitude car elle considérait Meredith comme une amie et en général, on ne parle pas à ses amis à la vitesse d’un escargot et encore moins dans une autre langue ! D’ailleurs elle ne se rendit même pas compte de sa faute, ou du moins, pas pour le moment.

- Je n’ai pas comprit !

- Tu peux répéter ?

- Cela va être dure de se comprendre au début ! On est nulle !

» Shooting en famille [Meredith]