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Saison 2 de 'Charmed Again'

Quelques année plus tard…San Francisco 2016.


} Les Halliwell, quelques années plus tard

Les années ont passé et la famille Halliwell a bien grandi. Les trois sœurs ont toutes trouvé le grand amour et de celui-ci est né la nouvelle génération Halliwell. Pour accueillir tout le monde, le Manoir a été légèrement aménagé, permettant ainsi à tous de vivre ensemble sans avoir à se marcher dessus.
Tout va pour le mieux pour le fabuleux trio Halliwell. Chacune des sœurs est heureuse. Elles sont mariées et ont des enfants, leur travail est intéressant et les passionnent, les démons semblent avoir subitement décidé de moins venir frapper à leur porte…Pourquoi donc ça n’irait pas ?

La vie des Halliwell ressemble de plus en plus à celle des familles de personnes sans lien avec la magie et ça, il faut bien le dire, ça a souvent fait rêver Piper, Phoebe et Paige. Bien évidemment, la magie fait partie d’elles mais qu’est-ce que ça leur fait du bien quand elles peuvent aller chercher leurs enfants à l’école, quand elles peuvent dîner en tête à tête avec leur grand amour, faire un tour dans le parc avec leurs neveux et nièces et tout simplement profiter de leur famille sans avoir à se soucier des forces du mal.


} Et le bien dans tout ça ?

Tandis que les sœurs Halliwell ont la belle vie, certains êtres bénéfiques {sorciers, êtres de lumière, fondateurs} doutent que la paix soit véritablement installée. Pour en être sur et afin de protéger le monde, certains mènent leur propre petite enquête. D’autres arrivent même à s’infiltrer dans le monde maléfique. Attention…reviendront-ils sain et sauf de cette expérience ? Et surtout seront-ils toujours pour le bien ?


} Et le mal dans tout ça ?

Oui mais ce serait bien trop beau n’est-ce pas ? Ce serait trop simple et vraiment pas très amusant pour le monde démoniaque. Et en parlant de ce monde, que fait-il ? Est-il si en retrait que les sœurs le pensent ? Hum…détrompez-vous, il est bien là, caché quelque part, prêt à surgir à tout moment, bien décidé à se venger du bien. Pendant que les sœurs donnent le bain à leurs enfants, pendant que Piper cuisine de bons petits plats pour sa famille, pendant que Phoebe raconte des histoires aux plus petits et que Paige jouent avec les plus grands, des dizaines, des centaines même, de démons préparent leur nouveau plan d’attaque. Lequel ? Celui-ci.


} Le plan

Depuis la naissance du pouvoir des trois, les démons en tout genre n’ont cessé de vouloir s’emparer de ce puissant pouvoir. Certains ont échoué rapidement, d’autres se sont montrés plus malins mais aucun ne s’en est véritablement emparé…Le plan est partit d’une simple idée d’un démon, un jeune démon. Il pensait que l’une des meilleures solutions pour faire tomber les Halliwell, pour obtenir le pouvoir des trois, était d’agir directement au cœur de la famille. Pour ce jeune mauvais sorcier, les enfants sont la cible. Il faut d’abord les faire basculer dans le côté obscure pour que les sœurs les suivent ou mieux encore, pour que les enfants détruisent eux même les soeurs. Après en avoir parlé autour de lui, une sorte de clan s’est formé. Leur but est simple, avoir de l’influence sur la nouvelle génération Halliwell et faire d’eux de mauvais sorciers. D’après les démons, les sœurs tiennent tellement à leurs enfants qu’elles finiront par se ranger de leur côté. Et même si elles tentent de les remettre dans le chemin du bien, il ne faut pas oublier que les enfants sont bien plus nombreux que les adultes…et ils seront certainement bien plus puissants.


} Situation actuelle

Doucement l’entourage des petits Halliwell devient donc dangereux pour eux et pour leur famille toute entière. Etes-vous bien certain que la jeune institutrice soit véritablement si gentille qu’elle ne le laisse paraître ? Pensez-vous que le professeur de danse, celui de basket ou encore celui de piano soient de simples humains ? A leur place je me méfierai de tout, oui de tout. Le mal se cache partout. Les enfants ne peuvent plus avoir confiance aux gens qui les entourent {excepté leur famille}. Peut-être que leur nouveau copain leur veut du mal. Peut-être que le boulanger qui leur offre quelques bonbons de temps en temps veut les faire basculer vers le mal lui aussi…

Pour le moment, les enfants Halliwell ne se doutent de rien…Certains seront plus facile à convaincre que d’autres. Certains refuseront catégoriquement de basculer vers le mal. Mais que feront-ils ? En parleront-ils ensemble ? Préviendront-il leurs parents ?
Tout ça semble donc bien compliquer. Ca l’est encore plus quand les enfants du futur arrivent. Pourquoi sont-ils si mystérieux avec leurs parents ? Pourquoi passent-ils leurs temps à prendre soin des plus petits, de leurs ‘eux enfants’ ? Seraient-ils de mèche avec le monde démoniaque ou auraient-ils un plan pour les sortir de là sans en parler à leurs parents Et si.…..et si en fait, ils venaient pour faire le mal, pour prendre le pouvoir des trois, s’emparer des petits et former ensemble le plus puissant camp Halliwell du monde ? Que feraient alors Piper, Phoebe et Paige ? ? ?

« Demain n’est qu’un sous jeté sur le comptoir.
Ce que l’on peut à vingt ans, se raconter des histoires. »


« Alice Davis eut un sourire. Il était si facile de faire peur à Lilly. Elle lui prit la main et l’entraina au dehors de la maison en riant. Elle voulait s’amuser ce soir, mais pas de la manière habituelle, elle voulait avoir peur. Elle était certaine que son amie ne serait pas d’accord mais elle voulait le faire quand même. Elle grimpa dans la voiture, ignorant le regard inquiet que lui lançait son amie et lui fit signe de monter à ses côtés.

- Allez Lil’, ne t’en fais pas, je sais conduire.
- Tu sais très bien que ce n’est pas ce qui me fait peur !
- Je sais, mais ce n’est qu’une maison ! On se fera peur et on partira, il ne se passera rien, Lilly, absolument rien ! Et puis, tu dis être mon amie, si tu l’es vraiment, tu peux bien faire ça pour moi.

Lilly Brown ferma les yeux, elle détestait que son amie lui fasse du chantage affectif, surtout pour ce genre de chose. Et s’il y avait une chose qu’elle détestait encore plus c’étaient les histoires de fantômes d’Alice. C’était à se demander comment ces deux là pouvaient être les meilleures amies du monde. Moins de deux minutes plus tard, Alice s’arrêta et gara la voiture. Autour d’elles, il n’y avait rien. C’était la forêt, la nature reprenait ses droits ici. Mais au centre de cette place, trônait la Maison. Cette maison dont vous aviez forcément entendu parler si vous veniez aussi d…. « The Scary House » comme l’appelaient les gosses de la ville. Cette maison synonyme de tant de légendes, cette maison qui fascinait tout simplement Alice Davis. Et aujourd’hui, cette nuit, elle avait décidé d’y emmener sa meilleure amie pour leur soirée pyjama. Un sourire satisfait sur ses lèvres rosées, Alice pénétra dans l’imposante bâtisse, suivit de Lilly qui ne semblait pas ravie d’être ici.

- Ca y est, on est rentrées. On peut partir maintenant ?
- Enfin Lil’ ! Je compte profiter ! Viens voir le salon, on dit qu’on y a trouvé les cadavres des deux enfants du couple qui vivait là.
- Mon dieu, c’est affreux ! s’exclama Lilly tandis que son amie ouvrait une porte

Si Alice adorait cette visite, Lilly, elle, tremblait de peur. Aussi se hâta-elle de suivre son amie dans cette pièce voisine à l’entrée. A l’odeur de moisi et de renfermé, Lilly ne put s’empêcher d’éternuer, avant de soupirer face au regard accusateur de sa meilleure amie. Elle était comme ça, elle n’y pouvait rien ! Alors que Lilly laissa son regard dériver sur les étagères, Alice s’approcha de la petite table qui était disposée enter deux vieux fauteuils. Une étrange boîte s’y trouvait, boîte qui fascina immédiatement Alice. Mais un bruit se faisant entendre, Lilly la pressa de ficher le camp. Si Alice avait obligé Lilly à venir ici, elle adorait son amie, aussi ne la contredit-elle pas lorsqu’elle s’écria qu’elles feraient mieux de partir. Mais Alice était une fille qui avait besoin de réponses concrètes, et elle ne savait toujours pas ce que signifiait la boîte, aussi la glissa-elle sous son bras avant de s’éloigner de la Maison et de rentrer chez elle.
Une fois de retour dans la maison d’Alice, celle-ci déposa sa trouvaille sur son lit et fit signe à Lilly de s’assoir à côté d’elle.

- Alice ! Où as-tu trouvé ça ?!
- Tu le sais parfaitement, c’était sur la table, là-bas !
- Je, écoute, ça peut paraitre dingue mais j’ai un très mauvais pressentiment et… je crois qu’on ferait mieux d’oublier ce jeu pour un moment d’accord ? On le reprendra après. Je ne me sens pas prête, pas encore. »


Et Alice ne désirait pas torturer son amie d’avantage, aussi accepta-elle d’abandonner sa boîte pour le moment. Lilly lui promit qu’elles s’en serviraient plus tard mais les deux filles l’oublièrent et la boîte ne fut pas mentionnée à nouveau et encore moins ouverte. Jusqu’à ce que…




« Jewel jura. Pourquoi devait-elle bien ranger sa chambre ? Ce foutu nettoyage de printemps l’exaspérait plus que tout. Elle balança avec rage le vieux livre poussiéreux qu’elle tenait et celui-ci s’écrasa à terre avec un bruit sourd. Elle vida son placard d’un point rageur et découvrit une poupée barbie aux bras cassés et elle eut un sourire. D’aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, Jewel Davis n’avait jamais eu besoin de jouer avec des barbie comme els petites filles de son âge. La première fois qu’un garçon avait voulu l’embrasser, car Jewel avait toujours été très jolie, elle lui avait fait un sourire, découvrant par ce geste de petites dents tranchantes et es avait planté dans le bras du garçon, qui, encouragé par son sourire s’était approché. Elle était tout le contraire de son amie, Jaelyn Brown, celle-ci adorait les garçons et ils lui rendaient bien contrairement à Jewel. Avec un soupir, elle rassembla toutes ses vieilles affaires dans un carton et entreprit de le monter au grenier. Elle poussa quelques affaires du pied et entreprit de poser son carton. C’est alors qu’elle se cassa littéralement la binette. Lorsqu’elle se releva, les cheveux désordonnés, elle remarqua l’objet sur le quel elle était tombée. C’était une grande boîte, d’allure plutôt imposante. Curieuse, elle la retourna pour voir s’il y avait les règles. Il n’y en avait pas, il y avait seulement un mot, manifestement écrit à la main. « Attention, ce jeu est dangereux. Réfléchissez aux conséquences de vos actes avant d’agir, ne faites rien que vous puissiez regretter plus tard. Comme ouvrir cette boîte. » C’était tout ce qu’il fallait pour que Jewel s’intéresse à ce jeu. Elle voulut l’ouvrir mais la seule chose qui la retint fut son portable qui sonna instantanément.

- Jewel ? C’est moi.
- Jay ? Il faut absolument que tu viennes ! j’ai trouvé un jeu, un jeu effrayant !
- Je peux venir tout de suite ?
- Bien sur !
- J’arrive. A plus !

Jewel saisit le jeu et descendit, n’oubliant pas en passant de demander à sa mère ce que c’était.

- A ta grand-mère je crois mais je n’ai jamais compris ce que c’était. Remonte ça au grenier, tu vas mettre de la poussière partout !

La jeune blonde tourna les talons sans prêter plus d’attention à sa mère qui vociférait sans cesse. Elle se jeta sur son lit et entreprit de déchiffrer les multiples inscriptions gravées sur la boîte tout en attendant son amie. Lorsque celle-ci arriva, elle la serra dans ses bras furtivement puis lui fit signe de s’assoir à côté d’elle, sur son grand tapis beige.

- Viens ! Dépêche-toi ! J’ai… quelque chose !
- Dis-moi !
- J’ai trouvé une boîte, je crois que c’était à ma grand-mère. Je vais te montrer, je l’ai pas encore ouvert, je t’attendais.


Jay lui fit un immense sourire. Car oui, Jaelyn Brown était le contraire de sa grand-mère, elle adorait les histoires d’horreur. Ensemble, les deux filles déplièrent la boîte et elles s’aperçurent qu’il s’agissait d’un jeu, un très vieux jeu. Lorsque Jaelyn aperçut les inscriptions, tout s’éclaira.

- Tu as pu lire ça ?
- Non, pourquoi, toi tu peux ?
- Bien sur, c’est du latin. C’est écrit : « Prends garde à toi, en pénétrant dans ce jeu c’est la pire erreur que tu peux faire. Mais si tu le fais tout de même, attention. Tu pourrais y laisser ta vie, chaque erreur peut t’être fatale alors je te le répètes encore une fois, prends garde à toi.
- Etonnant. Mais, si on y jouait quand même ?

Les deux filles se sourirent et, d’un accord commun, elles lancèrent les dés. Pour leur plus grand bonheur, ou leur plus grand malheur… »

Tout se passez bien dans ce lycée, certaines personnes étaient en cours, d'autres en voyage &&' puis d'autres chez eux tout simplement ou dans les couloirs du lycée. Le lycée de Santa Barbara est le lycée le plus réputé de l'Amérique grâce à ses matchs toujours gagnés &&' autres, puis un jour, alors que tout allée bien &&' que les garçons de l'équipe de basket étaient en voyage pour un match chez l'équipe adverse, 6 personnes armées arrivent dans le lycée, la fusillade est déclenchée, plusieurs personnes sortent de cette aventure blessée, tromatisée &&' d'autres n'en sortent plus jamais...que ce passe-t-il à présent pour les élèves de Santa Barbara ? Leur destin est entre vos mains...

Bienvenue Wisteria Lane un petit quartier résidentiels ce situant a Baltimore, vous savez la petite ville tranquille du Maryland. Une fois sur place lors de l’emménagement vous êtes comme sur un petit nuage, vos voisins sont adorables les maisons && les jardins sont d’une décoration irréprochable. Mais plus les jours passent plus vous vous apercevez qu’ici tout est paisible oui mais en apparence. Les gens ne se font pas de cadeau, mensonges trahisons complots, jalousie. Et parfois même meurtre. Oui car il y a peu de temps a Wisteria Lane une jeune femme est morte, et tout le monde aurait eu une raison de se débarrasser d’elle.

Il s'en est produit, des choses, depuis la fin du lycée pour Troy et tous ses amis. Bonjour l'université ! Alors que de nouvaux étudiants arrivent a East High, les plus grands entrent a l'université, comme Troy Bolton et Night Tenjô, capitaines des Wilcats, ou encore Melany Amylian et Monica Cruz, capitaines des cheerleaders, Holly Brody, quant a elle, est un écrivain reconnu, et tous les autres étudiants qui seront trop longs a citer. Venez ici a East High, ou tout est bien loin de la jolie romance Troy/Gabriella !

Chapitre 1,, Quand l'aventure vous prend et ne vous lâche plus.

Tout le monde connaît l’histoire du Titanic ! Non ? Bien sûr que si ! Ce paquebot, le plus grand du monde accueillant ses 2603 passagers exactement, celui qui après de nombreux jours de route, frôla un Iceberg, un Iceberg qui coûta la vie a 2572 personnes. Mais d’ailleurs, comment ce fait-il qu’une telle catastrophe ait eu lieu ? Tout simplement parce que le paquebot était trop lourd et sa vitesse trop rapide pour tourner à temps lorsque le capitaine aperçut l’Iceberg. Des centaines de personnes se jetèrent à l’eau, des centaines d’hommes périrent noyés mais l’important dans toute cette histoire est bien entendu qu’il existe des survivants. Peu sur la quantité certes, mais il y en a, c’est le principal. Royal Mail Steamer T. était d'ailleurs dirigé par moi même. J'étais nommé Capitaine, le Capitaine Jack Dawson. Ce fut début avril 1912 que nous partîmes à l'aventure avec tout l'équipage. Les gens étaient classés dans différentes classes sociale. Les plus riches furent les mieux servis, mais les plus heureux furent sans doute ceux de la dernière classe. Leur chance était inouïe, encore loin de connaître leur destin. Moi pour ma part, l'argent coulait déjà à flot. Diriger ce monstre sous-marin fut ma plus grande fierté, la réussite de ma vie professionnelle. En quittant le port, je ne quittais rien. J'étais simplement impatient de retrouver mon monde, cette eau que j'aimais tant. Par contre, tous ces humains, ceux qui allaient peupler mon bateau pendant quelques mois quittaient tout, étant certains de retrouver leurs proches dans moins d'un an. Ils n'allaient pas être déçus ! Les médias faisaient de cet évènement un scandale plaisant, décrivant mon visage, offrant au monde entier ma biographie. Ah! Qu'est-ce que j'étais heureux d'être le centre, le centre de cette histoire qui deviendrait historique, j'en étais persuadé. Ils décrivaient mon bateau, le photographiaient sous tous les angles, le peuple était aussi excité que moi comme quand on lance pour la première fois une fusée en quête de terres inconnues.





Nous démarrâmes enfin, l'océan s'offrit à nous. Les derniers au revoir se furent de loin, c'était partit pour la pire expérience de vie qu'un être peut connaître. Dans un premier temps, l'excitation, la joie demeurait sur tous les visages. De grands banquets étaient organisés, les employés de bord travaillaient dur, ne profitant sans doute de rien, mais ce n'est qu'un détail matériel. Moi j'étais payé, c'était le principal. Moi je savais ce qui les attendait, ça compense fortement.

Chapitre 2,, Quand le rêve devient cauchemar.

Vous n'êtes pas sans savoir que les capacités humaines et les progrès techniques ne peuvent et ne pourront sans doute jamais être certains que nous sommes la seule race vivante de l'univers. Et ils ne saurons sans doute jamais que moi je connais une île, une île à des millards d'année lumière, un endroit magnifique et paradisiaque que j'ai mis en place de mes propres mains. Si, je vous assure. Vous n'en aurez jamais la preuve matériel, et pourtant. C'est ce que vous croyez, car la preuve vous allez l'avoir, et pire que ça même, vous allez vivre avec; apprendre à la connaître. Vous aurez devant vous des centaines de preuves humaines.
Je vais éviter les détails matériels, la vie battait son plein sur le paquebot. Venons-en à l'essentiel: Ce soir là, je savais que l'heure avait enfin sonné. Je descendis dans les sous-sols et mis en mer le bateau que j'avais spécialement conçu. Sa largeur passait parfaitement entre la fissure que j'avais également prévue, cachée derrière de gros cagots de nourriture. Je naviguais, naviguais encore, suivant le chemin du Titanic. C'est quelques minutes plus tard, qu'il frôla ce monstre de glace, qu'il commença sa coulée dans les eaux profondes. La vérité je la connais, la vérité je suis le seul en être conscient. Non, personne ne fut sauvé par ces bateaux, ces bouées de sauvetage. Où voulez-vous qu'ils aillent ? Sérieusement. Il était au beau milieu de vagues, une tempête. Non, personne ne fut sauvé de cette manière...





Je partis à la rencontre des personnes qui flottaient encore à la surface, certaines étaient gelées, sans vie, mais d’autre toussotaient encore, de petits cris se faisaient entendre par moment. Je récupérai en tout tous les passagers par tranchée de 30, c’était impeccable pour ce que je voulais en faire. Je vérifiai que les corps flottant autour de moi étaient sans vie afin qu’il n’y ait aucun témoin et envoya les 30 premiers survivants sur mon île, l’île-de-nul-part. J'avais bien sûr mis en œuvre tout les moyens pour qu'elle reste mon secret, pour qu'aucune carte ne sache la dessiner. L'île qui n'était même pas sur terre, l'île quelque part dans l'univers. Une fois déposée non loin de mon laboratoire, je me précipitai pour aller recruter les prochains..

Chapitre 3,, Pendant ce temps, à New-York...

Ca y est, les médias étaient au courant, assoiffé de cette nouvelle qui les attendaient, impatients de toutes ces photos qu'ils allaient enfin pouvoir faire, de toutes ces conneries qu'ils allaient enfin pouvoir écrire. Quelque chose d'intéressant, de vraiment intéressant.
Il fallut quelques mois tout de même avant que la vie reprennent vraiment son cours normal. Les New-Yorkais vivaient leur vie de leur côté, ils étaient bien entendu peinés du drame qui c’était déroulé et croyaient dur comme fer que chaque passager était mort ce soir là. Ils ne connaissent en rien l’existence du Capitaine Jack et de ses projets… mais la vie continuait pour eux, les deals, les affaires de drogue, de meurtres, les vols, les viols, les cambriolages, braquages à mains armés, magouilles en tout genre persistaient dans « la ville du diable ». Les habitants l'on toujours su, conscient de la vérité. Ils sont les seuls à savoir que New-York n’est sans doute pas la jolie petite ville remplies de bonheur, de joie, d’amourette, de distractions en tout genre. Eux, ils savaient que ce n'était pas comme dans les films, qu'on était le plus souvent exposé à la délinquance et la pauvreté. Pour le reste du monde ainsi que pour les survivants, New-York correspond au cliché de la vie parfaite.





J'attire votre attention sur ces deux opposés. Les uns imaginent la vie des autres, les autres sont certains de tout savoir sur les uns. Chacun de ces opposés détient un secret que l'autre ne connait nullement. Un des deux se doit de le protéger, l'autre attend simplement qu'on le découvre. En attendant, des deux côtés, la vie continue et l'amour domine.

Chapitre 4,, Quand le don persiste.

J'étais capable de tout, mais ce que je souhaitais à présent était de multiplier les possibilités motrices de l’être humain. Bientôt, ce flot de personnes allait vivre une nouvelle fois, ils se réveilleront dans un autre corps, leur état d’esprit serait différent et leur vie changerait à jamais. Ils possèderont un pouvoir qu’ils apprendront à maitriser et ils seront envoyés à New-York, la ville du vice. Je rappelle que comme pour fuir la réalité, le monde entier pensait qu'ils avaient tous péris, morts gelés, leur corps décomposé avant qu'on ne les retrouve. Pourtant, plus aucune trace demeurait en mer. Mais pour le savoir, il fallait déjà explorer. Ce qu'ils ne furent jamais, bien entendu ça les arrangeait.





Les survivants par contre en était conscients, conscients de ce qu'il vivait à présent. Il fallut un temps d'adaptation, certes, ils se devaient tous de comprendre. Mais leur nouvelle vie et leur avenir ne les dérangeait pas, ils étaient contents ainsi. Il faut dire aussi que j'étais particulièrement gentil avec mes cobayes. Ils étaient bien évidement au courant que je leur avait volé leur identité, mais ils l’acceptaient, ne pouvant faire autrement, leur papier inexistant, leur apparence modifiés… Comment faire comprendre au monde qu’ils ne sont plus ceux qu’ils étaient avant ? Comment montrer au monde entier que j'y étais parvenu ? Que mon nom devait figurés dans les livres historique qu'on allait écrire, que les enfants devaient connaître mon nom comme ils connaissaient celui du Père-Noël ? Non, le mieux à faire était de les réintégrer en ville, de leur faire vivre leur nouvelle vie et voir comment ils évolueraient. Vont-ils parvenir a oublier le fait qu’ils sont génétiquement modifiés ? Qu'ils peuvent maitriser ce que personne avant eux ne savaient maitriser ? Vont-il aller jusqu'à me trahir ? Histoire à suivre…






La première rangée de revenants furent envoyée sur terre. Pour l'heure, ils étaient 30, exactement 30 humains, nus, perdus, sur une plage déserte: Long Beach. J'avais choisis cette plage car je savais que la nuit serait longue pour mes 30 cobayes et qu'il ne devait y avoir personne pour les perturber. Ils savaient ce qu'ils avaient à faire: Vivre « normalement ».
Beaucoup de questions persistaient: Que va-t-il se passer lorsque le survivants débuteront leur mission qui est de se faire passer pour des New-Yorkais parfaitement banals alors qu’ils ne sont même pas au courant des crimes et horreurs en tout genre qui s’y déroulent constamment ? Que va-t-il se passer lorsque le survivants apprendront qu’ils possèdent chacun un pouvoir, le temps d’adaptation sera-t-il trop long ? Seront-ils repérer par les Américains avant d’apprendre a les maitriser totalement ? Une chose est sûre, il ne doivent pas se faire remarquer, personne ne doit savoir que « Suspicious Corner » est leur endroit favoris, et le mien en l'occurrence.. Mais ça, ce n'est pas un problème!